La mise en place de cette nouvelle “centralité d’agglomération” peut se comprendre de différentes manières :

– soit comme une extension de la centralité urbaine existante aujourd’hui, exclusivement détenue par Compiègne ;

– soit comme la création d’un quartier singulier caractérisé par une densité d’usages particulière et qui soit un lieu de convergence pour les trois communes centrales comme pour l’ensemble des communes de l’agglomération.

Compte tenu du tissu foncier existant, il apparaît que cette densification ne se fera que sur le long terme. Il s’agit donc plutôt dans le cadre de cette étude de favoriser des centralités ponctuelles dont la mise en réseau sera le facteur d’un renouvellement plus général.

Plan masse du projet «Tête de Pont» rive droite.

Trois projets prioritaires

Le projet Rive Droite avait pour mission de définir les moyens de retourner l’image périurbaine du site actuel. L’enjeu étant de l’ancrer dans le dispositif étendu d’une centralité qui franchisse la rivière.

L’étude a mis en évidence l’intérêt de plusieurs sites «stratégiques» : différents  projets ont été suggérés dont celui d’une gare bipolaire reliant Margny et Compiègne ou celui d’un pôle de développement de loisirs et de commerces au bord de l’Oise, à l’emplacement de l’actuel parking de la rue de Clermont*. Ces projets sont à ordonner dans le temps.

Trois  de ces projets : «Nouveau pont urbain», réaménagement de la RN31 et  aménagement des Berges de l’Oise, ont été définis comme prioritaires.

Ils ont en commun d’être des projets «moteurs» dans le projet urbain et politique de sceller l’alliance des deux rives.